vendredi, septembre 25, 2009

Ma madeleine à moi <3

Dernièrement, le Poniclub, c'était plus le blog de Souen, que le blog de Souen et moi. Mais je sais, jeune lectrice avide de sexe à la chevelure d'or et à forte poitrine, que tu t'inquiète pour moi. Et bien non, rassure toi, je ne suis pas mort. Je t'épargne les excuses habituelles qui justifient mes retards régulier (travail famille patrie) et j'en viens directement à l'essentiel.

L'autre soir je me suis retrouvé tout seul, face à face avec Tornado, mon fidèle ordinateur. On s'est longuement regardé, et au bout de 5 minutes, on été tout les deux certain qu'on allez bien se faire chier. Et bien non, j'ai retrouvé par hasard dans un coin de mon disque dur externe une douce merveille, j'ai nommé : Sid Meier Colonization 1994


















Cela ne vous dit sûrement rien, mais pour moi c'est l'un des premiers jeux vidéo qui à illuminé mon coeur (de pierre) de geek. J'avais 9 ans à l'époque, et j'étais con comme un âne (pas qu'à l'époque d'ailleur). En 1994, je n'avais ni console, ni ordinateur. Déjà parce que mes parents étaient contre et aussi parce que c'était très rare en ce temps la. Heureusement mon oncle partageait cette passion pour les gros boitiers aux petits composants. Avec de la chance, je pouvais rester des heures à le regarder jouer. Patiemment, sans jamais râler ou réclamer mon tour. J'étais trop content de pouvoir tout simplement m'asseoir derrière lui et regarder l'écran. On pouvais trouver dans son garage d'Alibaba d'énormes carcasses d'ordinateurs poussiéreux récupéré à droite à gauche pour cause de maladie. Certains étaient réparé, d'autre non.

Entre midi et deux en période scolaire ou pendant les grandes vacances, je me trouvais souvent chez ma grand-mère. Hors ma grand-mère habite à côté de mon oncle. Lorsque j'étais sage, j'avais l'autorisation d'aller jouer dans le garage béni. Dans le noir, au fond à gauche se trouvait ma machine préféré. Après une petite galère sous DOS me voilà en Amérique !

Bordel que j'étais nul à l'époque.

Et la tu va me dire en éclaboussant de plaisir dans ton slip "Putin mais moi aussi je veux coloniser l'Amérique !". Soit, mais sache que le nouveau continent est tout sauf accueillant ! Tu devra affronter les cruels indiens sans pitié, les autres nations européennes, les caprices de l'économie et surtout la dureté des graphismes. Après avoir vaincue tout cela, tu sera près, toi aussi, à déclarer l'indépendance à la mère patrie !

http://www.colonizationfans.com/Downloads.html

Comment ça marche :
Ben d'abord tu installe Colonization du genre c:\jeux\colonization
Après tu installe DOSBOX
Puis tu lance DOSBOX et la tu fais :
mount c c:\jeux
c:\
cd jeux
cd colonization
colonization.bat

Tu peux aussi lancer directement le .bat depuis window, mais ça crash pas mal :/

Enjoy

jeudi, septembre 17, 2009

Nouvelle théorie du complot, ou pourquoi je vous déteste tous.

Toi aussi tu te sens persécuté ? Toi aussi, chaque jour que Dieu fait, tu ne saisis pas pourquoi la vaisselle ne se fait pas toute seule ? Et pourquoi le parquet n’est-il donc jamais ciré ? Et pourquoi le linge n’est-il donc jamais étendu ? Et pourquoi le compte en banque n’est pas crédité automatiquement de 10000€ mensuels ? Et pourquoi le matin les croissants chauds ne sont-ils pas déposés sur la table de la cuisine ? Et pourquoi les vacances c’est fini, et Totally Spies aussi ?

Souen Souen a la réponse. Tout cela n’est qu’une vaste machinerie, un complot galactique orchestré par des laboratoires pharmaceutiques, les vendeurs d’agendas et les producteurs de yaourts.
Mais moi, je ne me laisserai pas faire. Parce qu’on ne me la fait pas à moi et que je suis pas née de la dernière canicule. J’ai la solution, parce que je suis bien plus maline que de vagues groupuscules conspirateurs. De fait, ma petite personne et mon âme de tragédienne avons un plan : éloigner toute personne susceptible d’être un membre des organisations sus citées, soit tout le monde. Chaque personne qui a votre numéro de téléphone, qui vous fréquente, le distributeur de Lyon Plus dont vous n’avez même pas croisé le regard, tous sont suspects. Pour atteindre ce but, qui est, rappelons le, la disparition de toute relation sociale, il faut leur écraser les testicules à grands coups de psychodrames pathétiques, de caprices aléatoires et de revendications infondées, afin qu’ils réclament au plus vite une mutation effective dans les 24h. Et dans quelques mois, à moi la liberté! Adieu yaourts sans gout, agendas castrateurs et pharmacies pharmaciennes! Ah!
Amis, lecteurs, je vous conchie donc, parce que je sais qui vous êtes, et que vous ne me voulez que du mal, du coup je ne m’excuserai pas de n’être qu’un tyran domestique doublé d’une fieffée geignarde. Vous ne méritez même pas ces quelques lignes à vrai dire. Je vais me coucher tiens du coup.

dimanche, septembre 13, 2009

Sans ma barbe, quelle barbe, ou des histoires de clodos parce qu'on a rien d'autre à dire.

Le matin, comme beaucoup de monde, je prends mes petits pieds pour me rendre au travail. Malheureuse petite créature que je suis, soumise à la cruauté d’un univers lui-même assujetti aux lois du capitalisme sauvage. Je dois donc, comme (presque) nous tous, mettre un réveil cinq jours sur sept pour aller gagner ma croute.
Seulement, d’aucuns sont bien plus ingénieux que nous, piètres salariés, et refusent de se plier à ces règles de requins. Et c’est de l'un de ces personnages que je vais aujourd’hui vous conter la fleurette.
Je l’ai appelé le Capitaine, tout simplement parce qu’il est vêtu d’un costume militaire et que je ne saurais identifier son grade ; dans le doute je le place parmi les grands dirigeants parce qu’il ne mérite pas d’être traité d’imposture de bidasse.
Je n’avais jamais vu le Capitaine avant ces dernières semaines. Peut-être parce qu’il n’était pas encore là, peut-être parce que mes sécrétions oculaires obstruaient mes matinales visions.
A coté de l’arrêt de bus, sur un large plaid, accompagné d’un caniche en fin de vie, de deux chats noirs affublés de clochettes de mouton, le Capitaine trône sur un fauteuil roulant, arborant le même mélange improbable de fierté et de résignation que ses bestiaux.
Comme à côté de ses félins est posé un tupperware de croquettes laissées à leur disposition, j’imagine que le pâté qu’il étale sur un vieux morceau de pain rassis a été subtilisé à la surveillance du chien agonisant qui n’a même plus le reflexe de protéger sa potée.
Devant lui sont disposés, sur une table pliante de camping accompagnée de deux tabourets assortis, deux échiquiers, sur lesquels tous les pions sont ordonnés pour entamer une partie dès potron-minet.
Il ressemble à un de ces clodos de films américains qui gagnent leur vie en défiant le chaland à une partie d’échec dans Central Park. Peut-être qu’un matin je mettrai mon réveil une demi-heure plus tôt pour aller me faire laminer à un jeu vieux comme le monde par un homme du même âge - comme en témoigne son interminable barbe blanche.
Allumons donc des cierges pour faire en sorte que ma curiosité devienne plus forte que ma flemme. Dommage que je sois athée ceci-dit.

mercredi, septembre 09, 2009

La vie c'est cool, la mienne plus que la votre.

Chère populace, mon petit lectorat adoré qui s’en tamponne de voir le Poniclub rester en friche pendant près de deux mois, nous te devons des explications.

En réalité, non on ne vous doit rien, mais ça me fait une bonne introduction pour me remettre à vous pondre des trucs inintéressants. Donc d’une c’était l’été, c’était les vacances et on avait autre chose à foutre, genre aller à la piscine, à la plage, angoisser pour l’avenir, baiser nuits et jours, manger des gâteaux ou du riz au lait, plutôt que s’éreinter à faire marrer les deux pelés et les trois chevelus qui daignent encore nous rendre visiter. De deux, on faisait genre on avait une ligne éditoriale. Sauf que les lignes éditoriales ça va cinq minutes, mais en vrai c’est chiant, c’est castrateur, et si tu veux raconter des histoires de vomi au milieu d’histoires de terrorisme ça devient complexe. Moi je dis que les lignes éditoriales c’est pour les gens qui n’ont rien d’autre à dire que ce qu’ils se cantonnent à dire (ceci était une phrase sponsorisée par l'association des aphorismes vide de sens de France et de Navarre). Et moi je veux pas être cantonnée malgré mon affection pour les rizières (pour ceux qui on pas compris la blague, relire la phrase précédente en remplaçant «cantonnée» par «cantonais». Ah et oui, pardon pour cette vanne miteuse.).

Présentement, j’ai tout un tas de choses à raconter malheureusement, ma flemme est proportionnelle au nombre d’inepties que j’ai dans mon chapeau.
Je vais me contenter de vous dire que je travaille actuellement pour une grande chaine de fast food américaine, non pas celle à laquelle vous pensez, et qui emploie des méthodes communistes, voire goulagistes pour augmenter notre productivité. Par exemple, pendant que vous passez la serpillère, des enceintes disposées dans toutes les pièces du magasin, que vous ne pouvez donc pas éviter, diffusent de quoi vous faire aimer votre emploi : « Merci patron », des Charlots.
Oui, tels des communistes, remercions notre grand chef parce que nettoyer la merde des autres, c’est cool.

Love sur vous et vos patrons les enfants.

vendredi, juillet 17, 2009

Leçon n°2: l'esthétique du terrorisme ou le terrorisme esthétique.

Mes jeunes ouailles, je vous salue bien bas.

Nous allons donc commencer par le commencement de votre entrainement de terroristes.
Vous n’êtes point sans ignorer (ou si vous l’ignoriez vous êtes ma foi fort à plaindre, fort naïf et vous mériteriez de finir mangés par des clodos affamés sous un pont glauque en Haute-Marne ) que nous évoluons dans une société du spectacle comme dirait l’autre, où seule l’image que vous renvoyez de vous-même a un impact véritable. Cette règle aussi discutable soit elle, est également valable dans le petit cercle fermé que vous venez de rejoindre, celui du terrorisme.
Les cagoules de l’ETA ne sont donc pas là pour cacher leurs vils faciès d’assassins d’enfants mais bien pour leur donner un genre. La barbe de Ben Laden n’est pas une marque visuelle de piété comme il souhaiterait le faire croire aux badauds, mais bien un rappel de l’abominable père fouettard, dans le seul but de faire trembler ce qu’il nous reste d’âme d’enfant.

Une fois ces bases exemplaires posées, à toi de trouver ton propre style de terroriste. A la manière de l’adolescent qui se cherche du côté des gothistes, puis des tecktonikeux , il va falloir expérimenter, échouer, recommencer encore, jusqu’à ce que ta simple vue fasse frémir ta vieille voisine ménopausée et Orion, son caniche.

Pour les plus expérimentés d’entre vous, vous pouvez également devenir un génie du mal en grillant tout simplement la rétine de votre entourage grâce à votre apparence. Mais attention, je me répète mais cela est réservé à quelques rares élus qui se doivent d’être immunisés contre eux-mêmes; si lorsque tu surprends ton reflet dans un miroir tu en es encore à te demander pourquoi la nature t’a puni de la sorte, ne tente surtout pas l’expérience.
Et si comme moi vous n’avez peur de rien ni personne, que vous avez trouvé votre dégaine de gros méchant incarné dans une sublime robe verte imprimée panthère, vous pouvez même diffuser votre image sur internet, accompagnée de cette chère comic sans ms qui provoquera à coup sûr la cécité chez l’ennemi.
Là il faut cliquer sur l’image, mais ne le fait surtout pas si tu ne te sens pas prêt ou si tu n’es pas équipé de lunettes en carton acheté chez ton marchand de journaux pour regarder les éclipses.







mercredi, juillet 08, 2009

Introduction: "Quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde" *

Mon petit lecteur,

Si toi aussi tu te contrefous des nouvelles Nike Pegasus de l’ami ketch, que lorsque tu vois ça tu te souviens de tes longues soirées d’hiver passées à regarder, amorphe, le dilemme de Carrie Bradshaw entre un sac Louis Vuitton et un autre sac Prada, ce message est pour toi.

Parce que pendant que l’autre là, se pâme devant sa nouvelle acquisition, ma vie quant à elle ressemble toujours à un monticule de fiente de yack (mais surmonté d’une très belle fleur d’ibiscus quand même, parce malgré les déjections je sais rester radieuse).

Passons donc ma beauté étourdissante et venons-en au caca. Nous sommes donc le 9 juillet, et lorsque les autres étudiants se gaussent de passer leur été à bosser comme des chiens sous-payés dans des stations balnéaires minables, moi je me plains du fait que mon année scolaire ne soit toujours pas achevée. Tout ça à cause d’un misérable petit parasite qui a décidé de faire de mon existence un enfer en me forçant à lui rendre un dossier parfaitement insipide mais dense d’ici le 13 juillet. Sachez que pour la première fois de ma vie, j’ai souhaité la mort d’un homme.

Par ailleurs, je passe mes journées à être d’une patience inconditionnelle, mais conditionné par un salaire misérable, avec un petit morveux qui ne mériterait qu’un coup de pied au cul et file dans ta chambre. Et plus vite que ça. Et en silence s’il te plait.
Ma ville s’est également vidée de quasiment tout les êtres qui faisaient que la vie valait la peine d’être vécue, et cautionnaient mon alcoolisme par leur participation notoire. Mon temps libre est donc désormais consacré à la recherche d’une librairie qui souhaiterait faire de moi leur humble petite apprentie pour une paye scandaleusement basse, mais qui ferait de mon quotidien un doux rêve. Etrangement ils m’envoient tous bouler. La crise parait-il.
Ajoutez par-dessus ça l’épisode du petit salopard, appelons le le P.S. (tiens, comme parti socialiste) pour l’occasion, qui a osé me refourguer un bouquin ** qui cause d’un type qui fait des études inutiles (tiens, une licence de lettres, ça me rappelle quelqu’un…), qui du coup fait tout un tas de petit boulots horribles, et dont la vie ressemble à un monticule de fiente de yack. Sauf que lui il va en Alaska. Moi j’irais jamais en Alaska. Et je me demande si ce conseil de lecture n’était pas tout compte fait un moyen de m’anéantir en me confrontant à mon avenir probable. Le côté positif c’est que je fréquente des gens qui ont le mérite d’être perspicaces. Et que si comme l’auteur, je foire tout (tiens, ça a l’air bien parti…) je pourrais toujours me reconvertir dans la littérature.

Vous me direz, oui bon, et alors ? Tu nous abreuves de jérémiades Tatie Souen Souen, mais nous dans l’histoire ?
Mais tout cela n’est pas vain mes jeunes ouailles. Parce que je sais que je ne suis pas la seule à être persécutée, à être la cible d’un complot probablement orchestré par les chinois, à avoir un quotidien qui ressemble à un interminable marrais vaseux et plat, à me lever tout les matins en me disant « monde de merde » (pour ne plagier personne) et que vous aussi vous vous êtes concernés. C’est donc là que le Poniclub intervient.
Lorsque ton désir de vengeance devient trop intense, lorsque ta haine de tes concitoyens irradie chaque cellule de ton petit corps, lorsque ton courroux destructeur reste ta seule source d’énergie, lorsqu’enfin tu te dis que Ben Laden il avait peut-être raison, sache que nous sommes là pour toi.
Mais nous avons conscience du problème. Ben Laden, lui avait des moyens, des revendications, des hommes, du fric et du matos. Toi, tu vis en dessous du seuil de pauvreté. Or il est quand même temps de frapper. J’ai donc l’honneur de vous annoncer le commencement du mois du terrorisme low cost, durant lequel nous te donnerons tout nos trucs et astuces pour devenir l’ennemi public n°1, et ça pour pas un centime.

Première leçon : la prise d’otage:



* in Le Roi Lion
** Iain Levison, Tribulations d'un précaire, pour ceux que ça intéresse et qui ne sont pas rebutés par les titres faciles et laids. C'est drôle en vrai comme bouquin hein.

dimanche, juillet 05, 2009

Interlude : Nike Air Pegasus 89 <3

Et pouf, love your feet comme diraient junior senior !



Ha ! On me fait signe que c'est pas ça !

samedi, juillet 04, 2009

Kim Jong-Il au séminaire

Cher lectorat, cher monde, cher univers,

Tout d’abord permettez-nous de ne pas vous présenter d’excuses quant à notre silence prolongé, mais figurez vous que nous ne vous devons rien. Le Poniclub était occupé en Corée du nord à vivre d’amour et d’eau fraiche, de sexe, de drogues et de rock’n’roll, et de fait, n’avait pas que ça à foutre que de rapporter ses aventures pour vous soutirer un sourire après une longue journée de travail laborieux et aliénant.

Passons donc les incivilités pour en venir à la présentation du reportage qui clôturera le mois consacré au patriotisme véritable et à sa célébration. Car Kim Jong-Il a su fêter la présence du Poniclub à ses côté par des moyens autrement plus conséquent qu’une banderole « bienvenue » et un gâteau au yaourt. Force est de constater qu’un régime politique digne de ce nom engendre des festivités proportionnelles à la taille de son dirigeant.

Accueillis en fanfare par un grand concert de une chanson et une rencontre avec de fabuleux artistes portoricains (auxquels nous fîmes don de vêtements parce que nous sommes sensibles à la problématique de la pauvreté), nous fûmes ensuite élevés au rang de légendes vivantes et citoyens d’honneurs de Pyongyang par un grand défilé de prostitués et de Pokémons.

Nous vous laissons donc savourer notre plaisir grâce à un reportage d’une grande qualité (c’est Kimy qui prend les photos, c’est pour ça qu’on le voit pas dessus), et nous vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour le démarrage d’une nouvelle thématique qui saura illuminer votre été.

Love sur vous.
Love sur Kim.
Love sur le Poniclub.








lundi, juin 22, 2009

Kim Jong-Il se confie

Le Poniclub a aujourd’hui l’honneur de vous proposer un compte-rendu exclusif des confidences toutes aussi exclusives du saint père de la patrie, mais pas de la notre malheureusement ; nous nous sommes rendus spécialement pour vous en Corée du Nord pour un entretien unique avec celui que nous célébrons durant tout le mois de juin, et dont voici la fidèle transcription.


Poniclub : Débutons cette interview par nos remerciements les plus sincères pour l’honneur que nous fait votre sérénissime de nous recevoir dans son humble demeure.
Kim Jong-Il :Je vous remercie également d’avoir fait le déplacement. Les hommes et les femmes de votre trempe sont rares de nos jours ; avoir le courage de diffusion de ses opinions –enfin, des miennes- me semblait jusqu’à votre rencontre aussi désespéré que de voir un jour Eric Zemmour enfin nommé (et ce pour le bien de la conservation de la pensée hexagonale ) à l’Académie française.

PC (rougissant, mais reprenant rapidement ses esprits): Passons donc les mondanités et venons en donc aux faits. Vous êtes l’illustre dirigeant de la Corée du nord depuis 1994 : parlez nous un peu de ce qui fait de vous le meneur que chaque peuple envie, votre politique intérieure.
KJI - Oh, vous savez, je ne fais que reproduire l’enseignement de mon père en guidant ma patrie selon son héritage. Lui-même avait tout appris des anciens. Gengis Khan était un de ses modèles. Nous autres les grands dirigeants avons l’humilité de pas tout nous approprier et savons rendre à Kim ce qui est à Kim. Quoique ce pâle copiste d’Ahmadinejad tente de faire croire au monde qu’il a le monopole du nucléaire illégal alors que j’étais le premier sur le coup. Mais vous le savez bien, comme on dit en France qui vole une mobylette vole une idée.


PC : Et pourtant, malgré les pressions extérieures vous vous tenez à votre ligne politique sans faillir. Que répondez-vous à ceux qui vous qualifient de « dernier homme de gauche » ?
KJI : Je ne peux qu’abonder en leur sens. Nous ne pouvons que déplorer la place prépondérante que prennent l’individualisme et l’égoïsme dans vos sociétés capitalistes de bas-étage. L’homme y est incapable de trouver sa place. Rajoutez-y le grain de sel de la mère Dolto et vous obtenez des manifestations d’étudiants arborant fièrement des paquets de cheveux morts sur la tête hurlants d’immondes slogans libertaires. Dans mon pays où chaque chose a sa place (mon portrait au dessus de la cheminée, ma parole dans les écoles, mes pensées dans les livres), vous ne trouverez jamais ce genre d’intolérables déviances. J’en parlais justement avec Jean-Marie Messier, un homme d’une grande valeur, et nous étions d’accord sur un point : la France ne ressemble plus à rien, sinon à une infecte communauté hippie. Un véritable révolutionnaire devrait avant toute chose être habité par l’amour de son prochain, et donc de sa nation. Si je suis le seul à donner toujours autant de ma personne à ma patrie c’est justement qu’elle est la seule a pouvoir encore porter ce nom.

PC : En tant que dernière allégorie du patriotisme véritable, comment voyez vous le futur ?
KJI : Je dois vous confier que je songe désormais à laisser briller mon étoile à côté du soleil *rires*

PC : Une étoile ? Dites-nous en un peu plus sur cette belle métaphore qui vous sied si bien.
KJI : Il s’agit d’une image de moi-même qui reflète simplement la part de divin que certains m’octroient au regard de mon règne exemplaire. Mais au fond, je ne suis qu’un homme. Parfait certes. Mais je reste un homme. Et comme tous, je ne peux empêcher le temps de faire son œuvre. Je pense qu’est venue l’heure de prendre ma retraite. Je pense à l’Albanie. Ses filles ont très bonne réputation vous savez, d’autant plus que leurs proxénètes chipotent beaucoup moins que les français sur le travail des mineures.














(ps : vous le savez, le PoniClub est toujours le premier sur l’information. Néanmoins avec le comité de vérification de diffusion de la vrai information de notre ami Kim Jong-il, une relecture par les autorités compétentes est obligatoire, et ralentie donc les UP. +maj)

dimanche, juin 14, 2009

Kim Jong-Il a un coeur.

Aujourd’hui le Poniclub a décidé de vous révéler un Kim Jong Il différent, car derrière notre maître à tous, il y a un homme, un homme simple qui aime les petits plaisirs de la vie, comme signer des condamnations à la peine capitale en fumant un cubain. Kim sait apprécier les bonnes choses, c’est un homme curieux de tout et qui a le gout de la France, la vraie. Il sait se laisser émouvoir par la beauté du répertoire national, je parle de la véritable musique, et non de ce ramassis de fond de testicule * qui braille qu’il veut pas sortir ce soir, ne fait que geindre et laisse un rebut de l’humanité, sa femme, commander.
Laissons donc place à la sélection musicale française de l’invité du mois de juin qui saura, je n’en doute pas, vous toucher dans votre amour de la patrie, voire vous faire chialer comme des pucelles nostalgiques de la grande époque de la nation.







* Benabar pour les moins perspicaces d’entre vous.

jeudi, juin 11, 2009

Introduction

Cher public, chers amis comme vous le savez le Poniclub est un de ces blogs de fainéants pas très pertinents qui se fout de posséder une ligne éditorial et qui ignore même l’existence de ce mot. Mais suite au bouleversement électoral qui vient de se produire (rappelons-nous joyeusement que le parti de notre président a obtenu près de 30% des votes, mais vous ne le saviez pas, vous n’avez même pas voté et vous avez raison le droit de vote c’est un truc de cons) nous nous devons désormais de raisonner à partir de la France d’aujourd’hui, cette France nouvelle et toute bleue, cette France que l’on aime et qui se lève tôt le matin au doux son du gazouillis de Cauet.

Le Poniclub se doit donc de rebondir sur l’actualité et d’entendre le cri de la France en reprenant en mains les rênes de son traineau attelé à deux superbes montures dont beauté similaire fut rarement observée à la surface de notre belle planète décrépite. Laissons donc place à un ami cher à la nation, dont la visibilité trop rare dans nos médias ne fait que souligner le mauvais goût du journalisme gauchiste qui a envahi la patrie.

Cher lectorat, ta perspicacité sans nom t’a donc bien indiqué que nous allions consacrer un mois entier à notre voisin qui vient de loin, notre précieux Kim Jong Il. Savoure ton bonheur cher lecteur, car il se fait rare en ces temps de propagande écologiste de sans-couilles de voir un homme de la teneur de cet être divin.

mardi, juin 09, 2009

let ! second service.

Ces temps ci je me découvre plein de nouvelles passions. J’aurais voulu vous en parler pendant des heures, mais un grand dictateur a dit : "le silence est d’or, trois points de suspensions sont parfois plus éloquents qu’un long discours."
Alors voila, je me marre au tennis, je bosse, je dessine, je joue, je m’amuse beaucoup, et plus je regarde cette vidéo, plus je me dis que je vais prendre ma carte de chasse au cerf argenté de Rambouillet…



Enjoy, prenez soins de vous <3

mercredi, juin 03, 2009

Illuminations et autres mièvreries.

Cher lecteur, lectorat devrais-je même dire aux vues de votre nombre qui gonfle* aussi vite que le visage de Régine, as-tu déjà eu une révélation ?
Non bien sur, tu n’es pas Bernadette Soubirous. Moi non plus figure toi. Je n’aime pas trop les choses qui apparaissent comme des évidences, ça ne m’inspire que la méfiance. J’aurais plutôt tendance à me revendiquer partisane du doute, ce grand ennemi qui ouvre pourtant bien des portes. On se méfie trop du doute et moins des évidences. C’est pour ça que les politiques sont ce qu’ils sont… mais ce n’est pas le sujet.

A dix heures du matin, le premier livre que j’ai vendu s’appelait Henri IV et son auteur n’était ni plus ni moins que François Bayrou. C’est assez fou de concevoir que ce grand dadet d’un aérodynamisme discutable écrivit dans sa prime jeunesse des livres d’histoire, encore plus fou d’imaginer que quelqu’un l’achète un jour. Ce jour est venu. Plus tard j’ai fait « bip » avec le code barre de tout un tas de livre pour les renvoyer à leurs distributeurs, je jouais à la caissière mais en même temps je découvrais des noms d’auteurs jusqu’à lors inconnus, des titres improbables, des couvertures ringardes. Plus tard encore, parce que oui c’est une fatalité, le temps passe, j’ai rangé tout le rayon BD, reclassé tout ce bordel par ordre alphabétique parce que c’était un vrai bronx. Ca piquait les yeux, parce que les BD ne sont jamais du même format, jamais de la même couleur, jamais la tranche imprimée dans le même sens, parfois le nom de l’auteur caché dans un recoin obscur à cause d’un maquettiste fou. J’y ai trouvé des trésors, comme une édition américaine de Tank Girl que même LA librairie spécialisée en bandes-dessinées de Lyon avait été incapable de me dégotter, ou une autre qui s’appelle Jésus la terreur des zombies, et rien que pour ça j’ai eu un vieux sourire niais plaqué au visage toute la journée. Et quand je me faisais chier, je déambulais en regardant des tranches de tous ces arbres arrachés à leur Amazonie natale, broyés en pâte à papier, et étalé pour faire des pages. Je me sentais à la fois comme une minuscule bouse ignarde, et en même temps la puissance était à ma portée.

Voilà l’évidence du jour. Pour une fois dans ma vie, je me projette dans un avenir professionnel autre que découpeuse de nougat au pays imaginaire, dresseur de fauve en Patagonie ou vendeuse de lubrifiant à Sodome.
Je vous laisse donc savourer mon plaisir en compagnie de François Bayrou, et vous souhaite un avenir aussi casse-gueule que le mien.

* non je mens en vérité
























samedi, mai 30, 2009

Au clair de la Moon

Dans cette période de festivals inutiles en tout genre, vous imaginez bien que Souen et moi sommes très débordés. Je rentre à peine du festival de Cannes alors que Souen fait ses valises pour Rolland Garros. Le temps joue contre nous.
Pedro Almodovar, je peux vous le dire, est vraiment un gros boute-en-train, et à part ses bonnes blagues à coup de coussin péteur, le reste des festivités était vraiment d’un emmerdant. Mais bon, un grand pouvoir sur le bon goût incombe, et décombe, de grandes responsabilités forcement.

Allez trêve de blabla, laissons place à l’image finie un peu à l’arrache parce que je commençais vraiment à avoir la flemme. Inutile de préciser que vous n'aurez donc pas de close-up sur les parties intéressantes de cette œuvre ou l'on peut apercevoir l'influence du lsd sur les choix colorimétriques de l'artiste.

Kind regards,

dimanche, mai 24, 2009

Rien en sert de dépérir, il faut teindre à point.

En cette chouette journée dominicale, créée par notre bien beau Seigneur pour nous laisser au moins vingt quatre heures pour cuver en paix, votre chère et tendre souen va vous enseigner l’art du rock’n’roll fusionné à l’esthétique du désespoir. L’un dans l’autre ça fonctionne comme une clope par-dessus un café.
Bref, situation initiale : tu t’es fait largué comme une merde sous de fallacieux prétextes, tu as foiré l’entretien d’embauche du boulot de ta vie, t’as vingt-cinq ans et tu es toujours puceaux ou autres situations catastrophiques qui ont un sérieux don pour te mettre dans un état d’irréversible prostration. Tu chiales ta mère, tu es triste, t’as pas envie d’être dans cet état mais ton cerveau ne te laisse pas le choix et tu tapisses ta piaule de mouchoirs sales en écoutant les chansons les plus désespérantes de Nirvana.
Bon point : tu écoutes Nirvana. C’est à ce moment là, quand tu comprends que la bonne musique vient rythmer la tristesse de ton pauvre petit cœur moribond, que tu réalises d’une part, que tout n’est pas perdu et d’autre part que tu as à nouveau quinze ans : tu es redevenu ce petit être qui ne contrôle ni ses glandes lacrymales ni son pénis et qui écoute nerveusement Marylin Manson en rêvant de la fin du monde. Etre un ado c’est seconde clé, après la musique. Parce qu’être un ado, avant d’être un petit merdeux qui a rien vu et rien pigé mais qui se croit le roi du monde, c’est avant tout la grande philosophie du « nique sa mère les conséquences ». Quand le nique sa mère commence à poindre dans ton cerveau, c’est que tu peux, que tu dois entamer la phase deux du processus de prise en charge du désespoir, non pour le décimer parce que c’est pas possible, mais pour le vivre avec panache.
La phase deux c’est l’action. L’action parce que tu sais que passer la journée en position fœtale devant TF1 en attendant que ça passe ne fera rien passer du tout ; pire, tu comprendras qu’en plus d’être triste tu es pathétique. Ça signifie qu’il faut trouver quelque chose à faire pour extérioriser. La première option c’est te foutre en l’air, mais bon à moins d’être Mike Brant, aucune légende ne se créera autour de ton nom parce restons rationnels, tu n’es personne. Donc soyons productifs, créons la légende avant d’en créer la fin.
La seconde option c’est le rock’n’roll. Et le rock’n’roll avant d’être musical, c’est d’abord physique : montre au monde à quel point tu es stupide et décadent, à quel point tu n’en as rien à foutre, à quel point au concours du plus con tu te classes dans le dans le top trois. Fais toi un tatouage où il y aurait écrit « fuck » quelque part, fait toi percer les parties génitales, ou teins toi les cheveux en orange à la veille d’oraux qui valideront ou non ton semestre, ou les trois à la fois. Ne demande son avis à personne, sauf si tu sais que cette personne abondera dans ton sens ou qu’elle te poussera plus loin.
Deux heures plus tard, tu douteras. C’est normal, ne panique pas. C’est le moment où il faut que tu assumes, c’est toujours un peu difficile, mais on s’en sort. Il te faut juste un point de vue extérieur qui par-dessus tout les autres métamorphosera ton expérience du rock’n’roll pour faire de toi une allégorie de la victoire de l’absurde sur le Mal avec une majuscule. Pour ce faire je te conseille en toute humilité de courir dans un cinéma, de prendre ta place pour « Good Morning England » et de passer deux heures à t’entendre dire que le rock c’est la vie. Après quoi, tu seras certain que même si tu as gâché ta vie en te faisant tatouer « nictamère » sur le front, tu l’auras fait pour les bonnes raisons.






samedi, mai 23, 2009

Une histoire de vomi

C’était un soir, j’étais ivre morte, sur une péniche, avec A. et d'autres potes. Je sais pas combien de litres de bière et de morito j’avais bu, mais ça tanguais, et c’était pas juste le bateau. Alors je me suis tirée, je sais pas trop si j’ai prévenu, mais il fallait que je dégage avant de plus en être capable. Je me suis trainée de la Guillotière jusqu’au cours Lafayette, ça allait que je connaissais le chemin par cœur, que j’ai pu me mettre en pilote automatique pour aller jusqu’à l’arrêt de bus, attendre la navette de nuit, qu’elle me rapproche de la maison. Je sais pas quelle heure il était, mais il faisait froid, la navette passais pas avant une quarante cinq minutes, c’était la loose. Je me suis assise devant la vitrine d’un opticien, et devant cette vitrine, il n’y avait pas de marche qui aurait fait office de siège, juste une barre de métal, sur laquelle tu pose ton derrière, qui croise à la perpendiculaire la raie de ton cul et qui te fait te prendre pour une carte au trésor parce que ça fait une croix. Mais ça faisait mal quand même. A un moment j’ai du me lever parce que non seulement mes fesses étaient sciée selon une latitude absolument pas prévue à cet effet, mais il fallait que je vomisse. J’ai tourné, à l’angle de la poste, il y avait une camionnette rouge et gigantesque. Je me rappelle avoir pensé que j’étais en train de vomir à côté de la camionnette du père Noël. Voilà, je retournai sur ma barre de métal inconfortable, je mourrais de froid, j’étais un peu livrée à moi-même et je luttais contre l’envie de m’endormir là comme une clocharde. Puis deux types sont passés, ils m’ont regardée, ils ont fait un mètre ou deux, son revenu en arrière, m’ont demandé si je voulais pas la fin de leur frite qui leur restait de leur Mcdo, et je les ai prises parce que j’en avait besoin et que c’était de l’ordre du miracle que des frites débarquent comme ça de nulle part, pour attendre mon bus avec moi, pour me mettre un peu de nourriture dans le bide, pour me dire que l’humanité n’est pas si dégueulasse et que ça arrive que des gens soient sympa avec toi.

vendredi, mai 15, 2009

Je geins et je vous merde.

Cher monde.

Je sais que tu suis ma vie avec avidité tellement que c’est passionnant et que ça te fait frétiller dans ton slip kangourou ou dans ta culotte qui a plus d’élastiques tellement qu’elle est vieille, mais en ce moment c’est un peu la loose. Genre quand t’as des exams ; ça fait quand même depuis le collège qu’on a des interros, des devoirs-maisons, des oraux et pourtant la dose de boulot qui s’accumule sur ton dos sans trop que tu y fasses gaffe à toujours ce même pouvoir d’étonnement sur ton petit être. Du coup tu te retrouves toujours sidéré devant ton incapacité à ne pas faire les choses à la dernière minute.

Donc en ce moment c’est la dernière minute. Au point qu’au lieu de boire l’apéro avec mes copains je me cogne une dissertation de littérature médiévale. Alors ça aurait pu être rigolo, parce qu’au début je croyais que je devais bosser sur un passage où ils mettent la tête d’un nain dans un trou pour lui faire révéler que le roi a des oreilles de cheval. Il y avait une histoire d’équidé dedans, rapport au Poniclub, je me disais que ça aurait pu être sympa. Mais je suis une gourdasse et en fait je dois pondre une réflexion sur une confession auprès d’un ermite. Plus de poney, donc plus drôle, mais alors plus drôle du tout.
En plus demain matin, au lieu de crouter avec Nutella, Café et Clopes (mes meilleurs potes) devant Wakfu, je dois aller à un rattrapage de cours d’un prof qui n’assume pas bien son fait de grève et qui culpabilise. Alors il veut quand même nous inculquer des zestes de son savoir transcendant. Moi je me demande si on peut porter plainte pour « empêchage de regarder Wakfu et culpabilité dissimulée sous des faux airs de déontologie ».
Ayant donc la tête dans les devoirs tel un nain dans un trou, je somatise en ayant mal à ma cheville droite, mais je crois que ce matin c’était ma cheville gauche qui souffrait. Petite compensation, je peux gueuler sur les gamins à foison parce que j’ai une excuse, trop de pression tu comprends, et du coup ils me complimentent : « Swann, t’es méchante comme une pirate. » HIiiiiiiiiii. Ah et oui, je crois aussi que je me nique l’estomac, ou l’intestin, je sais pas trop dans quel sens c’est ces machins, à grand coup de café, mais ça va, si je fais un ulcère j’ai une copine qui a soudoyé des grossistes en bonbons, on pourra combler le trou avec du nougat.

lundi, mai 11, 2009

Oh la la la

Je vous rassure de suite, je pense que se bandeau fait en catastrophe ne tiendra pas longtemps. En fait cela fait un moment que j’étais censé en faire un nouveau, mais malgré tous mes efforts, l’inspiration ne venait pas. Après moult cigarettes, cafés, et brainstorming avec l’amie Souen, j’ai décidé de poster cette daube.

Je tenais à expliquer mon geste. Et comme preuve de ma bonne foie, et pour vous prouvez que, oui des fois, je travaille un peu a la maison pour le plaisir, je vous offre le début d’une illustration. Prions pour qu’un jour je vous en offre la fin.


samedi, mai 02, 2009

Me, Myself and Franquin

Je sais pas si l’image de Gaston Lagaffe en train de dormir dans une grotte faite entièrement de livres vous évoque quelque chose, mais personnellement, elle m’a fait toujours fait rêver. D’abord dans une mesure assez discrète, comme un petit fantasme ou une image sécurisante. Puis quand je suis partie de BTS pour aller me réalphabétiser à la fac elle a commencé à devenir plus présente. J’ai à nouveau eu le temps d’ouvrir des bouquins, de découvrir tout un tas d’histoires ou de textes, de comprendre tout ce que l’univers comprenait d’arbres coupés, réduits à l’état de pâte, puis transformés en pages, puis reliés avec des couvertures plus ou moins laides que je ne connaitrai jamais. Voilà deux ans que la petite fantaisie de Franquin est devenu un but existentiel, qui me donne l’espoir de finir mes jours dans un igloo de bouquins tout à fait fascinants, tout à fait médiocres, tout à fait normaux ou tout à fait extraordinaires. J’ai découvert que c’était possible grâce à une librairie lyonnaise dont l’entrée est constituée d’une arcade entièrement fait de livres divers et variés qui a transposé une petite case dessinée en morceau de réalité. Et aujourd’hui, je m’approche du but puisque monsieur le propriétaire de l’endroit m’a engagée comme stagiaire. Aleluja.


jeudi, avril 23, 2009

"La révolution n’est pas un dîner de gala". Ils avaient bien raison, c’est un truc de gros beaufs.

En ce moment, je sais pas si les gens sont trop au courant, parce qu’on se fait piquer la place à la une des journaux par notre très chère first lady, ou des trucs au moins aussi réjouissants, qui passionnent le français qui s’ennuie et qui ne sait pas encore qu’à côté du JDD il existe des trucs qui s’appellent des livres. J’en étais où moi ? Ah oui. Bref tout ça pour en arriver au fait qu’à la fac en ce moment c’est un peu la grève.
Mais la grève un peu moche, avec des réponses gouvernementales qui te donnent envie de te faire ligaturer les trompes tellement que t’as pas envie de faire subir ça à tes gosses qui ne sont pour l’instant qu’imaginaires et qui, à vue de nez, le resteront, mais qui dans leur petits corps fantasmagoriques, souffrent déjà le martyre. Si un jour ils passent de l’état de petites créatures parfaites et imaginaires à celui de bande morveux de chair qui crient sacrément fort, bah moi je dis que l’autre qui a pris ses mioches sous le bras et qui les a amenés élever des moutons en Lozère en leur faisant l’école à la maison il avait peut-être la solution. Dommage j’aime pas trop les moutons. Et l’école de moins en moins. La Lozère bof aussi. Enfin c’est joli, mais pour des vacances quoi.
Je digresse beaucoup aujourd’hui je trouve.
Tout ça pour dire qu’hier, avec un tas de gens que je n’aime pas forcément, et quelques uns que je trouve plus respectables, nous sommes allés, comme un tas de connards gauchistes que nous sommes, tourner en rond deux heures durant sur la Grand’ place de Lyon, pour dire que ouais, on est vivant, que ouais on aimerait bien qu’on nous voit un peu, et que ouais on le sait que notre avenir il ressemble à du vomi sur un tas de fumier, mais qu’on se dit que les champignons de Paris ça pousse sur le fumier et qu’on a rien contre une petite poêlée.
Deux heures sous le soleil, en tee-shirt, à beugler des slogans rigolos, ou des remixes révolutionnaires de Desireless et des 2b3. Les Ludwig von 88 avaient bien raison : deux heures à marcher sous un soleil (ok, peut-être pas de plomb, n’exagérons rien) ça te crève un glandeur d’étudiant. CQFD, la révolution n’est donc point un dîner de gala.
Sauf qu’une glandeuse d’étudiante ponette qui a une peau de rousse, ça te prend un coup de soleil en dix minutes. Avec un tee-shirt manchu, ça te donne un truc immonde du genre « le coup de soleil du dimanche après midi pendant la partie de pétanque au Ricard du camping municipal de Marseillan Plage ». Je suis ravie, je suis une révolutionnaire beauf. Je crois que ça me condamne définitivement à ne plus forniquer qu’avec des types qui gardent leurs chaussettes.

mercredi, avril 15, 2009

Flemmard…

…oui, mais il y en a qui travaillent. Je vois déjà Souen crier au scandale avec tout un tas d’arguments bancals comme quoi, elle aussi, elle travaille. Nous ne serons pas dupes et ce n’était pas le sujet. Non si cela avait été le sujet, j’aurais remis sur la table le fait qu’on attende toujours le header en pâte à sel promis jadis, il y a fort fort lointain. Mais je ne le ferais pas, parce que j’ai du mal à motiver mon équipe de monteurs péruviens engagée pour le très attendu clip de "the massacreur".

Revenons à nos poneys. J’insinuais par là, que passer sa journée sur Photoshop, ne m'insuffle guère l’envie d’y passer aussi ma soirée. Quelle perte pour le monde de l’art et de la culture visuelle, je sais. Mais il faut être réaliste, oui, je ne suis qu’un homme. Un homme génial et particulièrement doué certes, mais un homme ! La semaine prochaine, si celle qui confond la vie avec une aire de jeux multicolore me motive, il est possible que je commence à bosser pour elle.

En attendant, il y a des mecs, moins géniaux que Souen et moi, qui bossent eux. Et des fois, l’un des ces illustres inconnus est touché par un éclair de génie. Du genre Yuksek…

vendredi, avril 10, 2009

It's alive !

lundi, avril 06, 2009

Be a pony, be a nantie

Être un poney, c’est d’abord se renouveler perpétuellement, être à l’affut de la moindre nouvelle tendance, avancer plus vite que la musique, être en avance sur son temps, toujours plus underground que l’underground, en permanence à contre-courant.

L’ami Ketch par exemple qui « par les temps qui courent » et la «morosité ambiante » (citations tirées des JT de 20h de TF1, France 2, France 3, Canal +, M6 des vingt dernières semaines) se permet d’aller à l’encontre de l’opinion publique et du bon sentiment français, victime des délocalisations, de la désindustrialisation, victime du capitalisme, camarades tous ensembles contre le patronat! Et pendant que l’ouvrier démuni réclame à corps et à cris le retour de Staline, l’ami Ketch a fait une chose, et non des moindres : il a trouvé du boulot. Il se contrefout du qu’en dira-t-on, il trime pour gagner du fric qu’il va claquer sans vergogne dans des gadgets fabriqués par des enfants chinois diabétiques : c’est un rebelle, un vrai.

Pour ma part je ne saurais être aussi radicale que lui. Je ne peux me résoudre à demander à mes employeurs de me déclarer, au risque de devoir payer des impôts pour financer ces cons de chômeurs, ces cons d’étudiants, ces cons de vieux, ces cons de fonctionnaires, ces connes de notes de frais de l’Elysée.
Ma prise de partie se matérialise donc en ce moment par un embourgeoisement notoire de ma petite personne et de mes habitudes de vie. L’heure étant à la glorification du délégué syndical, j’ai décidé de me positionner en porte-à-faux vis-à-vis de l’opinion publique et de revendiquer mon statut de nantie.
Car non, moi je n’appelle pas ma banquière pour lui demander un découvert par dépit mais par choix : je dois claquer du fric ! Non, je ne m’achète pas une nouvelle paire de Doc Martens à 109€ parce que les anciennes ont tellement vécues qu’elles sont trouées, non j’achète pour étaler ma fortune. Non, je ne vais pas la pharmacie en priant pour que mes médicaments soient remboursés par la sécu, car si tel n’est pas le cas, aux chiottes la santé c’est tellement has-been, je préfère m’acheter des clopes !
Et si ma patronne me demande d’arriver une heure plus tôt au boulot je l’envoie paitre, il fait 21°, fait donc garder ton morpion par ta belle-doche moi j’ai un bronzage à entretenir. Je n'ai donc, pour résumer la situation de façon la plus exhaustive possible, strictement rien branlé de la journée, perdu quelques sous sur mon salaire et passé mon après-midi en tête-à-tête avec le soleil.
Soyons tendance mes enfants, choisissons l’oisiveté et la bourgeoisie sans le pognon, c’est tellement plus classe.




ps: la citation pertinente du jour, qui sort du livre que j'ai bouquiné au soleil aujourd'hui:
"Mais je travaille. Je me lève le matin comme tout le monde, et puis je m'applique à essayer de vivre encore toute une journée. C'est un travail à temps plein. Pas de pauses café, pas de week-ends, pas de bonus ni de congés. Je ne me plains pas, remarquez, mais le salaire est plutôt bas."
Paul Auster, Moon Palace.

lundi, mars 30, 2009

insomnie + ronflements = <3 ?

Avez-vous déjà dormi dans la même pièce qu’un fieffé ronfleur ? Pas un ronfleur du samedi soir qui a trop bu, ni un ronfleur du mois de mars qui a le rhume des foins, non, je vous parle du véritable ronfleur quotidien. L’homme-tondeuse à gazon, un rottweiler asthmatique en fin de vie, un cancéreux des sinus, un robot dont la ventilation fut construite avec un moteur de 103.
Pour un être humain traditionnel, ça doit ressembler à une sorte de purgatoire. Pour un insomniaque c’est l’Enfer avec une majuscule s’il vous plait.
A l’origine, l’insomnie c’est ton cerveau qui, au lieu de se mettre en veille dès lors qu’il est à l’horizontal, se met à fonctionner avec autant d’entrain qu’un papi sur un solex qui s’apprête à entamer une ascension du Kilimandjaro. Ça pédale et ça pédale tout en sachant que cette pédalade est vaine. Un insomniaque qui se met au lit sait aussi que ses retrouvailles avec Morphée sont de l’ordre du fantasme.

Ajoutez donc à l’équation insomniaque le nombre de décibel émis pendant un concert de death metal : notre fameux Homme-tondeuse. Quatre heures plus tard tu ne dors toujours pas tandis que lui émet ce grognement infernal transpirant la satisfaction du repos du guerrier, la sérénité du sommeil du juste. Résultat du notre équation : insomniaque + homme tondeuse = capacité créative dédiée à la torture et à la cruauté * niveau de décibels.

Appliquée à la nuit du 29 au 30 mars 2009, notre théorème nous propose donc le résultat suivant : enfoncer un gonfleur là ou je pense et gonfler un coup sec pour voir si ça déboucherait pas quelque chose quelque part ; suturer des trous de nez ; y enfoncer des tampax (usagés ou non) ; y enfoncer des sarbacanes chargées de billes explosives ; enfermer l’homme tondeuse avec une laie en chaleur (ou une ourse); enfermer l’homme tondeuse avec un clodo qui arriverait peut-être à faire du souffle obstrué, obstiné et rauque un interlocuteur de choix, etc.

A 2h45 du matin, lorsque j’ai arrêté de faire ce joyeux inventaire, j’ai allumé la lumière sans aucun sentiment de culpabilité et d’ailleurs sans effet sur l’Homme-tondeuse qui ne sourcilla même pas. J’ai ouvert mon bouquin. Dix pages plus loin, je tombais là-dessus :

On n’a pas vécu
tant qu’on n’a pas été dans
un asile de nuit
avec juste une
ampoule
et 56 hommes
entassés
sur des lits de camp
où tout le monde
ronfle
ronflements
si
profonds
grossiers
incroyables ---
sombres
glaireux
obscènes
bruyantes
respirations
moins qu’humaines
jaillies droit de
l’enfer.

On craque
presque

devant
ces bruits
de mort
[…]

Charles Bukowski, asile de nuit, in Avec les damnés.

jeudi, mars 12, 2009

Un peu de douceur et de rose.

Je sais pas vous mais moi j’adore les plantes. C’est comme un animal de compagnie qu’on peut laisser crever sans culpabiliser. Une douce revanche sur la vie. Ceci-dit, j’ai toujours paniqué à l’idée d’en avoir une directement dans ma chambre ; des histoires de photosynthèse inversée la nuit, on en vient à ce que ton ficus te pompe ton oxygène et là tu meurs. Une histoire terrible.
Du coup, hier, alors que je retrouvais un morceau de buisson mort qu’un enfant espiègle avait mis dans mon sac, je me dis tout bas que ça ferait une chouette compagnie. Du coup à 21h, dans le jardin de la résidence se trouvait une ponette qui bombait un bout de plante et une boite de conserve.


lundi, mars 09, 2009

Hello, i’am Mac

Ce matin j’avais peur. Mon nouveau patron m’avait prévenu que mon poste de travail allait arriver d’Espagne en ce début de semaine. Une grosse machine m’a-t-il confié, un Mac.

Les Mac et moi, on n’a jamais été très copains. Déjà pour des raisons pratiques. Ces animaux là sont très mal équipés pour le jeu vidéo et sont moins polyvalents que nos bons vieux PC. Mais surtout parce que le fanatisme aveugle des partisans de Cupertino m’a toujours énervé au plus haut point. Le culte souvent injustifié qui plane autour de ces fameuses boîtes blanches m’exaspère. Inutile de vous préciser qu’étant graphiste lorsque je tombe, au détour d’une conversation, sur un collègue, il me regarde avec incompréhension. Ma non-passion pour la pomme n’est pas vraiment partagée dans mon environnement professionnel.

Néanmoins il était la, dans son carton, pour moi. Alors je l’ai sorti, j’ai branché le premier écran et appuyé sur son bouton. L’autre écran est resté dans sa boite, mon bureau étant encore trop petit pour l’accueillir. Alors me voila, avec lui… et c’est le coup de foudre. Il est puissant, très puissant. j'ai souri bêtement toute la journée je dois l'avouer. Son double coeur ronronne en rythme avec le mien. L’animal est beau il n'y a pas à dire, et il n’a même pas encore internet. Mais qu’est ce qu’on s’aime. Il est à moi, rien qu’à moi <3

Promis, bientôt je post utile.

dimanche, mars 08, 2009

Mes rêves c'est des blockbusters mais en mieux.

Cette nuit là j’étais un héros, un genre d’élu en devenir. Avec le physique du personnage principal de Final Fantasy VII, mais en brun. La grande classe. Il s’agissait de sauver une fille attaquée par des méchants pour des raisons qui m’étaient encore inconnues. Le combat était rude et violent avec des explosions. Mes grands pouvoirs psychiques me permettaient de projeter des wagons de trains tout tagués sur le méchant en question qui était une sorte de Transformers mais en mieux. Je saurais pas vous dire en quoi il était mieux, mis à part que moi je rêve de trucs qui ressemblent moins à des navets que Transformers.
Une fois la fille mise hors de danger, je me rendais compte qu’elle était plongée dans un genre de coma étrange, un coma provoqué par de grands pouvoirs qui me dépassaient un peu. Comme j’étais un héros humble, je dus me résoudre, pour sauver définitivement la fille, à faire appel à mon maître, incarné par la personne de Gandhi.
Pour atteindre Gandhi Sensei (car c’était son titre complet), je devais traverser une piscine. Sensei était allongé sur un transat de plastique, sur une ridicule serviette de plage, un peu à la manière nonchalante d’un Tortue Génial. De suite il comprit. Il m’annonça que la solution se trouvait en Enfer et que pour atteindre ledit Enfer, il devait passer par le fond de la piscine. Ni une, ni deux, il plongea et fonça. Une sensation de chaleur m’envahit, comme quand on fait pipi dans l’eau, sauf que je savais que c’était une chaleur cosmique et pas juste l’urine d’un enfant à la vessie encore mal maitrisée. L’eau commença à se teinter de noir, comme un immense bassin gagné par de l’encre de chine. Je savais qu’il fallait que je ferme les yeux, je hurlai la consigne aux baigneurs, et plaquai ma main sur les yeux de la fille, au cas où elle se réveillerait avant que mon maître ne revienne.
J’étais résolu à garder les paupières closes jusqu’à ce que Gandhi Sensei ne réintègre le monde des mortels avec les secrets de l’Enfer.

Sauf que mon frère m’a appelé à ce moment là et m’a réveillée. Adieu les secrets de l’Enfer. Léo si tu lis ceci, sache que tu as potentiellement gâché ma vie.

vendredi, mars 06, 2009

Philosophie et ragondins, un titre qui n'a aucun rapport mais que je trouve chouette.

« Pourquoi la vie c’est pas un film ? », me demandait naïvement l’ami Ketch, transi d’admiration devant un film (dont nous tairons le nom afin de garantir l’intégrité morale de mon confrère équidé). Il soulevait ainsi une grande question : pourquoi tant d’injustice, pourquoi l’absence de superpouvoirs ?
Dans ma grande mansuétude, en tant que sage toujours à l’écoute de la détresse des siens, je décidai, comme à l’accoutumée, de ne pas répondre. Effectivement lorsque l’un de mes disciples fait appel à mon érudition transcendantale, j’évite notamment de le décevoir avec une réponse laborieuse portant sur un éloge du temps, de l’Homme, de l’Homme dans le temps, du temps dans l’Homme. D’une part parce que ça a déjà été fait. Par des gens beaucoup plus efficaces que moi en ce qui concerne le pompeux. Et puis j’ai pas que ça à faire d’expliquer Bergson à des ploucs, vous aviez qu’à écouter votre prof de philo au lycée, ils étaient payés eux.

Cher lecteur, j’en viens à te donner un conseil existentiel qui pourra te sauver la vie en bien des situations : à un candide « pourquoi ? », au lieu de répondre un brutal « parce que », à la suite duquel tu tenteras de te faire croire à toi-même que ta propre pensée t’est intelligible, réponds donc un « oui mais non ». Une expression fort efficace ma foi, qui par son vide total de sens, t’offre l’opportunité d’un effet d’annonce aux espérances illimités ; cela te laissera le loisir de répondre parfaitement à côté de la plaque, et ce, en toute légitimité.

Explicitons mon propos grâce à un exemple introduit en introduction : reprenons notre cher Ketch là où nous l’avions laissé :
« - Dis moi Tatie souen souen, pourquoi la vie c’est pas un film ?
- Ouais mais non. »
Et voilà, libre à moi de divaguer sur le sujet lancé par cette âme innocente. Je vais maintenant vous retranscrire mon propos, que je reformulerai à l’intention du commun des mortels, le discours équidé n’étant accessible qu’à quelques élus.
- Ouais mais non (nous en étions là). Enfin si tu veux. Imaginons donc que la vie de chacun soit calquée sur la trame d’un film. Alors ta voisine d’en dessous qui simule un peu trop fort aurait une existence semblable à la carrière de Clara Morgane? Moui pourquoi pas.
Puis le connard en Cadillac que tu vois passer chaque matin lorsque tu grimpes dans un bus qui sent les pieds et dont le chauffeur écoute Nostalgie, lui, il hériterait d’un film à la James Bond : une vie exclusivement faite de péripéties, une voiture sans rayure, et même une fille à la fin.
Nous pourrions multiplier les exemples presque à l’infini. Mais restons rationnels deux minutes en injectant un peu de vie réelle dans ce monde imaginaire : tu crois franchement qu’avec ton ventre refusant de maintenir son expansion à la taille de ton jean préféré, ton aisselle malodorante et mal épilée pour madame, ton conjoint dépressif et amorphe, tu hériterais d’autre chose qu’un film d’art et d’essais suédois de quatre heures en plan fixe ? Sois lucide mon enfant, ta vie de merde te poursuivra où que tu ailles.

Imaginons autre chose : si non plus la vie de chacun, mais le Monde avec un grand M n’était qu’un gigantesque film dont le directeur de casting ne serait qu’un vieux barbu au sens de l’humour douteux, plus connu sous le sobriquet de Dieu. Dans la logique qui précède, les autres passeraient leur temps à se courir après, fusil d’assaut au poing, dénouant des intrigues terribles et portant secours à la veuve et à son orphelin. Mais toi dans l’histoire hein ? Tu crois honnêtement que tu serais autre chose que l’abruti d’épicier qui est toujours au milieu d’une course poursuite avec son étal de pommes ?
Bah non baby. Heureusement, ça pourrait être pire, tu pourrais être épicier dans un film suédois. Tu vois, tout n’est pas si moche.

lundi, février 16, 2009

Poniclub Entertainement : the massacreur

























bientôt sur vos écrans et dans vos oreilles !

jeudi, février 05, 2009

Le Poniclub t'apprend la vie

Au Poniclub on est des gens sympas. Alors nous avons décidé que dorénavant, nous descendrions parfois (pas trop souvent, faut pas déconné tsé) de notre piédestal auto-érigé pour faire partager au monde notre science de la vie que vous nous jalousez tous.

Leçon n°1: la vie c'est tout d'abord avoir la classe.

Leçon n°2: avoir la classe c'est assortir son vernis à ongle d'orteils à son abat-jour improvisé.



A bon entendeur, salut!

samedi, janvier 31, 2009

Le Poniclub règne sur l'Enfer.

Durant le séminaire du Poniclub (dont Ketch a fait un compte rendu quasi-exhaustif, le conseil d'administration approuve à 100%) , nous avions décidé de fabriquer et de vous faire parvenir des cartes de vœux faites intégralement d’amour, de pâte à sel et de sueur, afin de vous fidéliser, vous notre très cher future clientèle lectorat , et de remercier certains guest, qui ont eu droit à une version personnalisée de ladite carte (si vous voulez savoir pourquoi eux et pas vous, envoyez nous un chèque à l'ordre du Poniclub).
A la fin de ce fort productif week-end, lorsque Ketchwest s’en retourna dans ses pénates, il me laissa sur les bras du ménage et une trentaine de lettres dont je ne sus (jusqu’aujourd’hui) que faire. Et le Poniclub étant un groupe (ouais, à plus de un ça fait un groupe) écologiste, il était hors de question de jeter le fruit de notre labeur.
Après avoir laissé trainer pendant deux semaine cet embryon d’alphabet, je me suis décidé à en faire quelque chose en le couplant avec un joli petit cadre offert par ma môman qui, vous le soulignerez, a très bon goût.
Je suis fière donc de vous présenter une photo médiocre et mal détourée de ce qui aurait pu être une affiche de campagne du Poniclub si ça avait pu être produit en série. Cependant si vous tenez à avoir le même à la maison, envoyez nous vos dons ou vos esclaves chinois.

mercredi, janvier 21, 2009

The séminaire of poney's club


















Le très attendu séminaire du Poniclub est maintenant terminé. Cette réunion du conseil d’administration composé des deux grands dirigeants et uniques actionnaires fut une réelle réussite.
Nous avons donc commencé par une analyse méticuleuse des résultats de l’année 2008. Nous concluons arbitrairement qu’ils sont excellents. Sur de tels résultats, nous avons décidé de poursuivre notre politique financière. Nous allons donc continuer de dilapider notre budget dans l’alcool.

Un petit coup d’œil sur les mots clefs nous permet aussi de définir de nouveaux objectifs, ainsi dans le top 50lol :

47 - william carnimolla
45 - solde pistolet
42 - sadida sexy
37 - pas ta clope
32 - message pour dire je t’emmerde
27 - histoire du plus con
24 - Fise escargot
22 - discothèque b club chiang mai
19 - blog cramez
18 - blague sur travail en équipe
14 - fesses bouc
13 - sneakers solde
11 - jeune branleur
09 - club de branleur
08 - blog d’incruste

Donc pour 2009 on va essayer de faire plus de william carnimolla, de vous proposez plus d’armes à feu pas trop chère, plus de porn, d’arrêter de fumer, de vous donnez des conseils pour être encore plus un connard, de vous faire encore plus partager nos vies, plus de sensation forte, plus de boite de nuit de chinois, plus de brûlure au 3ème dégrée, de faire de vous quelqu’un de super drôle au travail, plus de facebook (wé nan on déconne), plus de sneakers pour mon plus grand plaisir, plus de porn, encore plus de porn, et surtout comment taper l’incruste en société.

BeyonSouen rajoutera ses commentaires.



dimanche, janvier 11, 2009

1158 lignes plus tard

Une nouvelle année, un nouveau portfolio ! Enfin c’est un peu plus complexe que ça. Disons qu’il était temps de se mettre à jour et de régler les problèmes récurrents que certains utilisateurs rencontraient avec.

Cette nouvelle monture est donc normalement, plus directe et plus simple à utiliser. Elle s’adapte aussi en parti à votre écran et, est beaucoup plus facile à mettre à jour pour moi. Elle est entièrement codée par mes petits doigts fébriles. Bon par contre, elle est peut-être un poil plus gourmande. La troisième sera la bonne ! Comme la dernière fois, si vous rencontrez un bug ou si vous avez un commentaire à faire, allez-y, je manque surement un peu de recul dessus.

http://www.whoiskth.com/
http://www.whoiskth.com/site/portfolio2/

Prochaine étape, monter à Lyon, me faire payer des sushis, lécher les pieds d’Amanda, refaire le design du site de Gabriel, et finir le site de l’expo Piwates.

vendredi, janvier 09, 2009

Mon amour

Bon avant tout je tiens à préciser que je me sens obligé de faire ce que je vais faire parce que BeyonSouen ne l’a pas fait : je vous souhaite à tous une bonne année.

Généralement je n’aime pas cette fête obligatoire du 31 décembre. Déjà parce qu’elle est obligatoire justement. Ensuite parce que j’ai plus l’impression qu’on fête l’année 2008 que l’année 2009. C’est vrai quoi, on en sait rien de 2009, si ca se trouve ça sera une année horrible. Nan parce que 2008 c’était déjà assez merdique… alors fêter l’année écoulé, non merci, et fêter l’année qui arrive, laissez-moi être sceptique.

Néanmoins c’était quand même une bonne soirée, en faisant abstraction de tout ce qu’elle représente. Merci les gens, merci le bonheur en canette, merci Rock Band. Le seul point positif de cette année 2009/2008 en fait, c’est bien sur mes toutes jolies Nike Windrunner tr2. Elles ont traversé la manche pour moi.


lundi, janvier 05, 2009

Chère reprise, je t'emmerde et bien comme il faut en plus

Aujourd’hui cher rare et ingrat lectorat, je vous propose d’envoyer paitre la reprise du boulot à grands coups de tatane dans les gencives, en lui faisant bien comprendre que c’est pas elle qui aura notre peau. Faisons de notre quotidien un être jaloux de notre grandeur (ou juste de la mienne) qui ne saurait être atteinte par la morosité ordinaire.

Chère reprise, je tiens à te dire que le premier janvier, j’étais occupée à vomir chez un député ump, j’attaquais fièrement l’ennemi, bon pas de front quand même, mais dans sa propre demeure. Humiliation à l’ump, et comme dirait l’autre « on fait moins l’malin hein !! ».

Chère reprise, je tiens à te dire que je ne peux pas te dire ce que je faisais le deux janvier parce que ma mère lis ce blog, mais il y avait de l’alcool en tout cas. De la Zubrowska si tu veux tout savoir.

Chère reprise, je tiens à te dire que le trois janvier je n’ai strictement rien fait, juste pour t’emmerder et bien te faire comprendre que je ne me souciais guère de ton arrivée imminente.

Chère reprise je tiens à te dire que le quatre janvier il s’est passé plein de truc. Dans un premier temps, je me suis trainée jusqu’à la gare pour acheter des clopes, en me disant que je fumerais bien des Marlboro parce que c’est trop bon. Puis j’ai renoncé parce que je me suis dit que mon image de Cosette sans le sous en prendrait un coup. Et là, miracle o miracle, sur le glacial et agressif chemin du retour, gisait sur le sol un paquet de Marlboro, aux trois quarts plein. Dieu est parmi nous les gars, ou en tout cas il est pas trop loin de moi.
De retour à la maison, vautrée devant le lobotomique fesse-ton-bouc je vois un mail dans ma boite de réception. Un mail et non des moindres : un message de William Carnimolla himself. Resituons le personnage et la situation initiale pour bien vous faire comprendre à quel point j’ai trop la classe. Un soir de déchéance, ma chère coloc’ et moi-même étions étalée de façon tout à fait léthargique devant la télévision, et tombâmes par un heureux hasard sur l’émission « Belle toute nue ». Comme nous ne sommes que deux grosses vilaines qui se gaussent de rire des moches, parce que nous on en est pas, et les moches de toute façon c’est que des jaloux, nous sommes restée devant cette émission de relooking pour boudins qui ne s’ignorent pas ; extrait (bon désolée il y a que ça qui traine sur le net avec ce cher William dedans).
Mais passons. Effarée que ce monsieur enserre des filles dans des gaines pour faire croire qu’elles sont pas grosse, terrifiée à l’idée que cet instrument de torture et d’immondice revienne à la mode, nous nous empressâmes de créer un groupe de lutte massive contre ce phénomène sur fesse-ton-bouc, joyeusement nommé « Contre William Carnimolla et son lobbying pro-gaine».
Tout ça pour en venir là : chère reprise, je tiens à te dire que le quatre janvier j’ai reçu un mail de William Carnimolla me demandant de retirer son nom du groupe, et ce même jour, j’ai donc envoyé bouler un gars télédiffusé sur M6 en deuxième partie de soirée.

Gloire à moi les enfants, je suis juste géniale, et grâce à ces quatre premiers jours de 2009 qui furent bien trop heureux pour être honnêtes, reprise tu ne m’auras pas, car je t’emmerde et la souffrance que tu infliges au reste de l’humanité ne fait que déraper sur ma génialissime personne.