vendredi, septembre 25, 2009

Ma madeleine à moi <3

Dernièrement, le Poniclub, c'était plus le blog de Souen, que le blog de Souen et moi. Mais je sais, jeune lectrice avide de sexe à la chevelure d'or et à forte poitrine, que tu t'inquiète pour moi. Et bien non, rassure toi, je ne suis pas mort. Je t'épargne les excuses habituelles qui justifient mes retards régulier (travail famille patrie) et j'en viens directement à l'essentiel.

L'autre soir je me suis retrouvé tout seul, face à face avec Tornado, mon fidèle ordinateur. On s'est longuement regardé, et au bout de 5 minutes, on été tout les deux certain qu'on allez bien se faire chier. Et bien non, j'ai retrouvé par hasard dans un coin de mon disque dur externe une douce merveille, j'ai nommé : Sid Meier Colonization 1994


















Cela ne vous dit sûrement rien, mais pour moi c'est l'un des premiers jeux vidéo qui à illuminé mon coeur (de pierre) de geek. J'avais 9 ans à l'époque, et j'étais con comme un âne (pas qu'à l'époque d'ailleur). En 1994, je n'avais ni console, ni ordinateur. Déjà parce que mes parents étaient contre et aussi parce que c'était très rare en ce temps la. Heureusement mon oncle partageait cette passion pour les gros boitiers aux petits composants. Avec de la chance, je pouvais rester des heures à le regarder jouer. Patiemment, sans jamais râler ou réclamer mon tour. J'étais trop content de pouvoir tout simplement m'asseoir derrière lui et regarder l'écran. On pouvais trouver dans son garage d'Alibaba d'énormes carcasses d'ordinateurs poussiéreux récupéré à droite à gauche pour cause de maladie. Certains étaient réparé, d'autre non.

Entre midi et deux en période scolaire ou pendant les grandes vacances, je me trouvais souvent chez ma grand-mère. Hors ma grand-mère habite à côté de mon oncle. Lorsque j'étais sage, j'avais l'autorisation d'aller jouer dans le garage béni. Dans le noir, au fond à gauche se trouvait ma machine préféré. Après une petite galère sous DOS me voilà en Amérique !

Bordel que j'étais nul à l'époque.

Et la tu va me dire en éclaboussant de plaisir dans ton slip "Putin mais moi aussi je veux coloniser l'Amérique !". Soit, mais sache que le nouveau continent est tout sauf accueillant ! Tu devra affronter les cruels indiens sans pitié, les autres nations européennes, les caprices de l'économie et surtout la dureté des graphismes. Après avoir vaincue tout cela, tu sera près, toi aussi, à déclarer l'indépendance à la mère patrie !

http://www.colonizationfans.com/Downloads.html

Comment ça marche :
Ben d'abord tu installe Colonization du genre c:\jeux\colonization
Après tu installe DOSBOX
Puis tu lance DOSBOX et la tu fais :
mount c c:\jeux
c:\
cd jeux
cd colonization
colonization.bat

Tu peux aussi lancer directement le .bat depuis window, mais ça crash pas mal :/

Enjoy

jeudi, septembre 17, 2009

Nouvelle théorie du complot, ou pourquoi je vous déteste tous.

Toi aussi tu te sens persécuté ? Toi aussi, chaque jour que Dieu fait, tu ne saisis pas pourquoi la vaisselle ne se fait pas toute seule ? Et pourquoi le parquet n’est-il donc jamais ciré ? Et pourquoi le linge n’est-il donc jamais étendu ? Et pourquoi le compte en banque n’est pas crédité automatiquement de 10000€ mensuels ? Et pourquoi le matin les croissants chauds ne sont-ils pas déposés sur la table de la cuisine ? Et pourquoi les vacances c’est fini, et Totally Spies aussi ?

Souen Souen a la réponse. Tout cela n’est qu’une vaste machinerie, un complot galactique orchestré par des laboratoires pharmaceutiques, les vendeurs d’agendas et les producteurs de yaourts.
Mais moi, je ne me laisserai pas faire. Parce qu’on ne me la fait pas à moi et que je suis pas née de la dernière canicule. J’ai la solution, parce que je suis bien plus maline que de vagues groupuscules conspirateurs. De fait, ma petite personne et mon âme de tragédienne avons un plan : éloigner toute personne susceptible d’être un membre des organisations sus citées, soit tout le monde. Chaque personne qui a votre numéro de téléphone, qui vous fréquente, le distributeur de Lyon Plus dont vous n’avez même pas croisé le regard, tous sont suspects. Pour atteindre ce but, qui est, rappelons le, la disparition de toute relation sociale, il faut leur écraser les testicules à grands coups de psychodrames pathétiques, de caprices aléatoires et de revendications infondées, afin qu’ils réclament au plus vite une mutation effective dans les 24h. Et dans quelques mois, à moi la liberté! Adieu yaourts sans gout, agendas castrateurs et pharmacies pharmaciennes! Ah!
Amis, lecteurs, je vous conchie donc, parce que je sais qui vous êtes, et que vous ne me voulez que du mal, du coup je ne m’excuserai pas de n’être qu’un tyran domestique doublé d’une fieffée geignarde. Vous ne méritez même pas ces quelques lignes à vrai dire. Je vais me coucher tiens du coup.

dimanche, septembre 13, 2009

Sans ma barbe, quelle barbe, ou des histoires de clodos parce qu'on a rien d'autre à dire.

Le matin, comme beaucoup de monde, je prends mes petits pieds pour me rendre au travail. Malheureuse petite créature que je suis, soumise à la cruauté d’un univers lui-même assujetti aux lois du capitalisme sauvage. Je dois donc, comme (presque) nous tous, mettre un réveil cinq jours sur sept pour aller gagner ma croute.
Seulement, d’aucuns sont bien plus ingénieux que nous, piètres salariés, et refusent de se plier à ces règles de requins. Et c’est de l'un de ces personnages que je vais aujourd’hui vous conter la fleurette.
Je l’ai appelé le Capitaine, tout simplement parce qu’il est vêtu d’un costume militaire et que je ne saurais identifier son grade ; dans le doute je le place parmi les grands dirigeants parce qu’il ne mérite pas d’être traité d’imposture de bidasse.
Je n’avais jamais vu le Capitaine avant ces dernières semaines. Peut-être parce qu’il n’était pas encore là, peut-être parce que mes sécrétions oculaires obstruaient mes matinales visions.
A coté de l’arrêt de bus, sur un large plaid, accompagné d’un caniche en fin de vie, de deux chats noirs affublés de clochettes de mouton, le Capitaine trône sur un fauteuil roulant, arborant le même mélange improbable de fierté et de résignation que ses bestiaux.
Comme à côté de ses félins est posé un tupperware de croquettes laissées à leur disposition, j’imagine que le pâté qu’il étale sur un vieux morceau de pain rassis a été subtilisé à la surveillance du chien agonisant qui n’a même plus le reflexe de protéger sa potée.
Devant lui sont disposés, sur une table pliante de camping accompagnée de deux tabourets assortis, deux échiquiers, sur lesquels tous les pions sont ordonnés pour entamer une partie dès potron-minet.
Il ressemble à un de ces clodos de films américains qui gagnent leur vie en défiant le chaland à une partie d’échec dans Central Park. Peut-être qu’un matin je mettrai mon réveil une demi-heure plus tôt pour aller me faire laminer à un jeu vieux comme le monde par un homme du même âge - comme en témoigne son interminable barbe blanche.
Allumons donc des cierges pour faire en sorte que ma curiosité devienne plus forte que ma flemme. Dommage que je sois athée ceci-dit.

mercredi, septembre 09, 2009

La vie c'est cool, la mienne plus que la votre.

Chère populace, mon petit lectorat adoré qui s’en tamponne de voir le Poniclub rester en friche pendant près de deux mois, nous te devons des explications.

En réalité, non on ne vous doit rien, mais ça me fait une bonne introduction pour me remettre à vous pondre des trucs inintéressants. Donc d’une c’était l’été, c’était les vacances et on avait autre chose à foutre, genre aller à la piscine, à la plage, angoisser pour l’avenir, baiser nuits et jours, manger des gâteaux ou du riz au lait, plutôt que s’éreinter à faire marrer les deux pelés et les trois chevelus qui daignent encore nous rendre visiter. De deux, on faisait genre on avait une ligne éditoriale. Sauf que les lignes éditoriales ça va cinq minutes, mais en vrai c’est chiant, c’est castrateur, et si tu veux raconter des histoires de vomi au milieu d’histoires de terrorisme ça devient complexe. Moi je dis que les lignes éditoriales c’est pour les gens qui n’ont rien d’autre à dire que ce qu’ils se cantonnent à dire (ceci était une phrase sponsorisée par l'association des aphorismes vide de sens de France et de Navarre). Et moi je veux pas être cantonnée malgré mon affection pour les rizières (pour ceux qui on pas compris la blague, relire la phrase précédente en remplaçant «cantonnée» par «cantonais». Ah et oui, pardon pour cette vanne miteuse.).

Présentement, j’ai tout un tas de choses à raconter malheureusement, ma flemme est proportionnelle au nombre d’inepties que j’ai dans mon chapeau.
Je vais me contenter de vous dire que je travaille actuellement pour une grande chaine de fast food américaine, non pas celle à laquelle vous pensez, et qui emploie des méthodes communistes, voire goulagistes pour augmenter notre productivité. Par exemple, pendant que vous passez la serpillère, des enceintes disposées dans toutes les pièces du magasin, que vous ne pouvez donc pas éviter, diffusent de quoi vous faire aimer votre emploi : « Merci patron », des Charlots.
Oui, tels des communistes, remercions notre grand chef parce que nettoyer la merde des autres, c’est cool.

Love sur vous et vos patrons les enfants.