mardi, janvier 04, 2011

2011

vendredi, septembre 25, 2009

Ma madeleine à moi <3

Dernièrement, le Poniclub, c'était plus le blog de Souen, que le blog de Souen et moi. Mais je sais, jeune lectrice avide de sexe à la chevelure d'or et à forte poitrine, que tu t'inquiète pour moi. Et bien non, rassure toi, je ne suis pas mort. Je t'épargne les excuses habituelles qui justifient mes retards régulier (travail famille patrie) et j'en viens directement à l'essentiel.

L'autre soir je me suis retrouvé tout seul, face à face avec Tornado, mon fidèle ordinateur. On s'est longuement regardé, et au bout de 5 minutes, on été tout les deux certain qu'on allez bien se faire chier. Et bien non, j'ai retrouvé par hasard dans un coin de mon disque dur externe une douce merveille, j'ai nommé : Sid Meier Colonization 1994


















Cela ne vous dit sûrement rien, mais pour moi c'est l'un des premiers jeux vidéo qui à illuminé mon coeur (de pierre) de geek. J'avais 9 ans à l'époque, et j'étais con comme un âne (pas qu'à l'époque d'ailleur). En 1994, je n'avais ni console, ni ordinateur. Déjà parce que mes parents étaient contre et aussi parce que c'était très rare en ce temps la. Heureusement mon oncle partageait cette passion pour les gros boitiers aux petits composants. Avec de la chance, je pouvais rester des heures à le regarder jouer. Patiemment, sans jamais râler ou réclamer mon tour. J'étais trop content de pouvoir tout simplement m'asseoir derrière lui et regarder l'écran. On pouvais trouver dans son garage d'Alibaba d'énormes carcasses d'ordinateurs poussiéreux récupéré à droite à gauche pour cause de maladie. Certains étaient réparé, d'autre non.

Entre midi et deux en période scolaire ou pendant les grandes vacances, je me trouvais souvent chez ma grand-mère. Hors ma grand-mère habite à côté de mon oncle. Lorsque j'étais sage, j'avais l'autorisation d'aller jouer dans le garage béni. Dans le noir, au fond à gauche se trouvait ma machine préféré. Après une petite galère sous DOS me voilà en Amérique !

Bordel que j'étais nul à l'époque.

Et la tu va me dire en éclaboussant de plaisir dans ton slip "Putin mais moi aussi je veux coloniser l'Amérique !". Soit, mais sache que le nouveau continent est tout sauf accueillant ! Tu devra affronter les cruels indiens sans pitié, les autres nations européennes, les caprices de l'économie et surtout la dureté des graphismes. Après avoir vaincue tout cela, tu sera près, toi aussi, à déclarer l'indépendance à la mère patrie !

http://www.colonizationfans.com/Downloads.html

Comment ça marche :
Ben d'abord tu installe Colonization du genre c:\jeux\colonization
Après tu installe DOSBOX
Puis tu lance DOSBOX et la tu fais :
mount c c:\jeux
c:\
cd jeux
cd colonization
colonization.bat

Tu peux aussi lancer directement le .bat depuis window, mais ça crash pas mal :/

Enjoy

jeudi, septembre 17, 2009

Nouvelle théorie du complot, ou pourquoi je vous déteste tous.

Toi aussi tu te sens persécuté ? Toi aussi, chaque jour que Dieu fait, tu ne saisis pas pourquoi la vaisselle ne se fait pas toute seule ? Et pourquoi le parquet n’est-il donc jamais ciré ? Et pourquoi le linge n’est-il donc jamais étendu ? Et pourquoi le compte en banque n’est pas crédité automatiquement de 10000€ mensuels ? Et pourquoi le matin les croissants chauds ne sont-ils pas déposés sur la table de la cuisine ? Et pourquoi les vacances c’est fini, et Totally Spies aussi ?

Souen Souen a la réponse. Tout cela n’est qu’une vaste machinerie, un complot galactique orchestré par des laboratoires pharmaceutiques, les vendeurs d’agendas et les producteurs de yaourts.
Mais moi, je ne me laisserai pas faire. Parce qu’on ne me la fait pas à moi et que je suis pas née de la dernière canicule. J’ai la solution, parce que je suis bien plus maline que de vagues groupuscules conspirateurs. De fait, ma petite personne et mon âme de tragédienne avons un plan : éloigner toute personne susceptible d’être un membre des organisations sus citées, soit tout le monde. Chaque personne qui a votre numéro de téléphone, qui vous fréquente, le distributeur de Lyon Plus dont vous n’avez même pas croisé le regard, tous sont suspects. Pour atteindre ce but, qui est, rappelons le, la disparition de toute relation sociale, il faut leur écraser les testicules à grands coups de psychodrames pathétiques, de caprices aléatoires et de revendications infondées, afin qu’ils réclament au plus vite une mutation effective dans les 24h. Et dans quelques mois, à moi la liberté! Adieu yaourts sans gout, agendas castrateurs et pharmacies pharmaciennes! Ah!
Amis, lecteurs, je vous conchie donc, parce que je sais qui vous êtes, et que vous ne me voulez que du mal, du coup je ne m’excuserai pas de n’être qu’un tyran domestique doublé d’une fieffée geignarde. Vous ne méritez même pas ces quelques lignes à vrai dire. Je vais me coucher tiens du coup.

dimanche, septembre 13, 2009

Sans ma barbe, quelle barbe, ou des histoires de clodos parce qu'on a rien d'autre à dire.

Le matin, comme beaucoup de monde, je prends mes petits pieds pour me rendre au travail. Malheureuse petite créature que je suis, soumise à la cruauté d’un univers lui-même assujetti aux lois du capitalisme sauvage. Je dois donc, comme (presque) nous tous, mettre un réveil cinq jours sur sept pour aller gagner ma croute.
Seulement, d’aucuns sont bien plus ingénieux que nous, piètres salariés, et refusent de se plier à ces règles de requins. Et c’est de l'un de ces personnages que je vais aujourd’hui vous conter la fleurette.
Je l’ai appelé le Capitaine, tout simplement parce qu’il est vêtu d’un costume militaire et que je ne saurais identifier son grade ; dans le doute je le place parmi les grands dirigeants parce qu’il ne mérite pas d’être traité d’imposture de bidasse.
Je n’avais jamais vu le Capitaine avant ces dernières semaines. Peut-être parce qu’il n’était pas encore là, peut-être parce que mes sécrétions oculaires obstruaient mes matinales visions.
A coté de l’arrêt de bus, sur un large plaid, accompagné d’un caniche en fin de vie, de deux chats noirs affublés de clochettes de mouton, le Capitaine trône sur un fauteuil roulant, arborant le même mélange improbable de fierté et de résignation que ses bestiaux.
Comme à côté de ses félins est posé un tupperware de croquettes laissées à leur disposition, j’imagine que le pâté qu’il étale sur un vieux morceau de pain rassis a été subtilisé à la surveillance du chien agonisant qui n’a même plus le reflexe de protéger sa potée.
Devant lui sont disposés, sur une table pliante de camping accompagnée de deux tabourets assortis, deux échiquiers, sur lesquels tous les pions sont ordonnés pour entamer une partie dès potron-minet.
Il ressemble à un de ces clodos de films américains qui gagnent leur vie en défiant le chaland à une partie d’échec dans Central Park. Peut-être qu’un matin je mettrai mon réveil une demi-heure plus tôt pour aller me faire laminer à un jeu vieux comme le monde par un homme du même âge - comme en témoigne son interminable barbe blanche.
Allumons donc des cierges pour faire en sorte que ma curiosité devienne plus forte que ma flemme. Dommage que je sois athée ceci-dit.

mercredi, septembre 09, 2009

La vie c'est cool, la mienne plus que la votre.

Chère populace, mon petit lectorat adoré qui s’en tamponne de voir le Poniclub rester en friche pendant près de deux mois, nous te devons des explications.

En réalité, non on ne vous doit rien, mais ça me fait une bonne introduction pour me remettre à vous pondre des trucs inintéressants. Donc d’une c’était l’été, c’était les vacances et on avait autre chose à foutre, genre aller à la piscine, à la plage, angoisser pour l’avenir, baiser nuits et jours, manger des gâteaux ou du riz au lait, plutôt que s’éreinter à faire marrer les deux pelés et les trois chevelus qui daignent encore nous rendre visiter. De deux, on faisait genre on avait une ligne éditoriale. Sauf que les lignes éditoriales ça va cinq minutes, mais en vrai c’est chiant, c’est castrateur, et si tu veux raconter des histoires de vomi au milieu d’histoires de terrorisme ça devient complexe. Moi je dis que les lignes éditoriales c’est pour les gens qui n’ont rien d’autre à dire que ce qu’ils se cantonnent à dire (ceci était une phrase sponsorisée par l'association des aphorismes vide de sens de France et de Navarre). Et moi je veux pas être cantonnée malgré mon affection pour les rizières (pour ceux qui on pas compris la blague, relire la phrase précédente en remplaçant «cantonnée» par «cantonais». Ah et oui, pardon pour cette vanne miteuse.).

Présentement, j’ai tout un tas de choses à raconter malheureusement, ma flemme est proportionnelle au nombre d’inepties que j’ai dans mon chapeau.
Je vais me contenter de vous dire que je travaille actuellement pour une grande chaine de fast food américaine, non pas celle à laquelle vous pensez, et qui emploie des méthodes communistes, voire goulagistes pour augmenter notre productivité. Par exemple, pendant que vous passez la serpillère, des enceintes disposées dans toutes les pièces du magasin, que vous ne pouvez donc pas éviter, diffusent de quoi vous faire aimer votre emploi : « Merci patron », des Charlots.
Oui, tels des communistes, remercions notre grand chef parce que nettoyer la merde des autres, c’est cool.

Love sur vous et vos patrons les enfants.

vendredi, juillet 17, 2009

Leçon n°2: l'esthétique du terrorisme ou le terrorisme esthétique.

Mes jeunes ouailles, je vous salue bien bas.

Nous allons donc commencer par le commencement de votre entrainement de terroristes.
Vous n’êtes point sans ignorer (ou si vous l’ignoriez vous êtes ma foi fort à plaindre, fort naïf et vous mériteriez de finir mangés par des clodos affamés sous un pont glauque en Haute-Marne ) que nous évoluons dans une société du spectacle comme dirait l’autre, où seule l’image que vous renvoyez de vous-même a un impact véritable. Cette règle aussi discutable soit elle, est également valable dans le petit cercle fermé que vous venez de rejoindre, celui du terrorisme.
Les cagoules de l’ETA ne sont donc pas là pour cacher leurs vils faciès d’assassins d’enfants mais bien pour leur donner un genre. La barbe de Ben Laden n’est pas une marque visuelle de piété comme il souhaiterait le faire croire aux badauds, mais bien un rappel de l’abominable père fouettard, dans le seul but de faire trembler ce qu’il nous reste d’âme d’enfant.

Une fois ces bases exemplaires posées, à toi de trouver ton propre style de terroriste. A la manière de l’adolescent qui se cherche du côté des gothistes, puis des tecktonikeux , il va falloir expérimenter, échouer, recommencer encore, jusqu’à ce que ta simple vue fasse frémir ta vieille voisine ménopausée et Orion, son caniche.

Pour les plus expérimentés d’entre vous, vous pouvez également devenir un génie du mal en grillant tout simplement la rétine de votre entourage grâce à votre apparence. Mais attention, je me répète mais cela est réservé à quelques rares élus qui se doivent d’être immunisés contre eux-mêmes; si lorsque tu surprends ton reflet dans un miroir tu en es encore à te demander pourquoi la nature t’a puni de la sorte, ne tente surtout pas l’expérience.
Et si comme moi vous n’avez peur de rien ni personne, que vous avez trouvé votre dégaine de gros méchant incarné dans une sublime robe verte imprimée panthère, vous pouvez même diffuser votre image sur internet, accompagnée de cette chère comic sans ms qui provoquera à coup sûr la cécité chez l’ennemi.
Là il faut cliquer sur l’image, mais ne le fait surtout pas si tu ne te sens pas prêt ou si tu n’es pas équipé de lunettes en carton acheté chez ton marchand de journaux pour regarder les éclipses.







mercredi, juillet 08, 2009

Introduction: "Quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde" *

Mon petit lecteur,

Si toi aussi tu te contrefous des nouvelles Nike Pegasus de l’ami ketch, que lorsque tu vois ça tu te souviens de tes longues soirées d’hiver passées à regarder, amorphe, le dilemme de Carrie Bradshaw entre un sac Louis Vuitton et un autre sac Prada, ce message est pour toi.

Parce que pendant que l’autre là, se pâme devant sa nouvelle acquisition, ma vie quant à elle ressemble toujours à un monticule de fiente de yack (mais surmonté d’une très belle fleur d’ibiscus quand même, parce malgré les déjections je sais rester radieuse).

Passons donc ma beauté étourdissante et venons-en au caca. Nous sommes donc le 9 juillet, et lorsque les autres étudiants se gaussent de passer leur été à bosser comme des chiens sous-payés dans des stations balnéaires minables, moi je me plains du fait que mon année scolaire ne soit toujours pas achevée. Tout ça à cause d’un misérable petit parasite qui a décidé de faire de mon existence un enfer en me forçant à lui rendre un dossier parfaitement insipide mais dense d’ici le 13 juillet. Sachez que pour la première fois de ma vie, j’ai souhaité la mort d’un homme.

Par ailleurs, je passe mes journées à être d’une patience inconditionnelle, mais conditionné par un salaire misérable, avec un petit morveux qui ne mériterait qu’un coup de pied au cul et file dans ta chambre. Et plus vite que ça. Et en silence s’il te plait.
Ma ville s’est également vidée de quasiment tout les êtres qui faisaient que la vie valait la peine d’être vécue, et cautionnaient mon alcoolisme par leur participation notoire. Mon temps libre est donc désormais consacré à la recherche d’une librairie qui souhaiterait faire de moi leur humble petite apprentie pour une paye scandaleusement basse, mais qui ferait de mon quotidien un doux rêve. Etrangement ils m’envoient tous bouler. La crise parait-il.
Ajoutez par-dessus ça l’épisode du petit salopard, appelons le le P.S. (tiens, comme parti socialiste) pour l’occasion, qui a osé me refourguer un bouquin ** qui cause d’un type qui fait des études inutiles (tiens, une licence de lettres, ça me rappelle quelqu’un…), qui du coup fait tout un tas de petit boulots horribles, et dont la vie ressemble à un monticule de fiente de yack. Sauf que lui il va en Alaska. Moi j’irais jamais en Alaska. Et je me demande si ce conseil de lecture n’était pas tout compte fait un moyen de m’anéantir en me confrontant à mon avenir probable. Le côté positif c’est que je fréquente des gens qui ont le mérite d’être perspicaces. Et que si comme l’auteur, je foire tout (tiens, ça a l’air bien parti…) je pourrais toujours me reconvertir dans la littérature.

Vous me direz, oui bon, et alors ? Tu nous abreuves de jérémiades Tatie Souen Souen, mais nous dans l’histoire ?
Mais tout cela n’est pas vain mes jeunes ouailles. Parce que je sais que je ne suis pas la seule à être persécutée, à être la cible d’un complot probablement orchestré par les chinois, à avoir un quotidien qui ressemble à un interminable marrais vaseux et plat, à me lever tout les matins en me disant « monde de merde » (pour ne plagier personne) et que vous aussi vous vous êtes concernés. C’est donc là que le Poniclub intervient.
Lorsque ton désir de vengeance devient trop intense, lorsque ta haine de tes concitoyens irradie chaque cellule de ton petit corps, lorsque ton courroux destructeur reste ta seule source d’énergie, lorsqu’enfin tu te dis que Ben Laden il avait peut-être raison, sache que nous sommes là pour toi.
Mais nous avons conscience du problème. Ben Laden, lui avait des moyens, des revendications, des hommes, du fric et du matos. Toi, tu vis en dessous du seuil de pauvreté. Or il est quand même temps de frapper. J’ai donc l’honneur de vous annoncer le commencement du mois du terrorisme low cost, durant lequel nous te donnerons tout nos trucs et astuces pour devenir l’ennemi public n°1, et ça pour pas un centime.

Première leçon : la prise d’otage:



* in Le Roi Lion
** Iain Levison, Tribulations d'un précaire, pour ceux que ça intéresse et qui ne sont pas rebutés par les titres faciles et laids. C'est drôle en vrai comme bouquin hein.