lundi, janvier 05, 2009

Chère reprise, je t'emmerde et bien comme il faut en plus

Aujourd’hui cher rare et ingrat lectorat, je vous propose d’envoyer paitre la reprise du boulot à grands coups de tatane dans les gencives, en lui faisant bien comprendre que c’est pas elle qui aura notre peau. Faisons de notre quotidien un être jaloux de notre grandeur (ou juste de la mienne) qui ne saurait être atteinte par la morosité ordinaire.

Chère reprise, je tiens à te dire que le premier janvier, j’étais occupée à vomir chez un député ump, j’attaquais fièrement l’ennemi, bon pas de front quand même, mais dans sa propre demeure. Humiliation à l’ump, et comme dirait l’autre « on fait moins l’malin hein !! ».

Chère reprise, je tiens à te dire que je ne peux pas te dire ce que je faisais le deux janvier parce que ma mère lis ce blog, mais il y avait de l’alcool en tout cas. De la Zubrowska si tu veux tout savoir.

Chère reprise, je tiens à te dire que le trois janvier je n’ai strictement rien fait, juste pour t’emmerder et bien te faire comprendre que je ne me souciais guère de ton arrivée imminente.

Chère reprise je tiens à te dire que le quatre janvier il s’est passé plein de truc. Dans un premier temps, je me suis trainée jusqu’à la gare pour acheter des clopes, en me disant que je fumerais bien des Marlboro parce que c’est trop bon. Puis j’ai renoncé parce que je me suis dit que mon image de Cosette sans le sous en prendrait un coup. Et là, miracle o miracle, sur le glacial et agressif chemin du retour, gisait sur le sol un paquet de Marlboro, aux trois quarts plein. Dieu est parmi nous les gars, ou en tout cas il est pas trop loin de moi.
De retour à la maison, vautrée devant le lobotomique fesse-ton-bouc je vois un mail dans ma boite de réception. Un mail et non des moindres : un message de William Carnimolla himself. Resituons le personnage et la situation initiale pour bien vous faire comprendre à quel point j’ai trop la classe. Un soir de déchéance, ma chère coloc’ et moi-même étions étalée de façon tout à fait léthargique devant la télévision, et tombâmes par un heureux hasard sur l’émission « Belle toute nue ». Comme nous ne sommes que deux grosses vilaines qui se gaussent de rire des moches, parce que nous on en est pas, et les moches de toute façon c’est que des jaloux, nous sommes restée devant cette émission de relooking pour boudins qui ne s’ignorent pas ; extrait (bon désolée il y a que ça qui traine sur le net avec ce cher William dedans).
Mais passons. Effarée que ce monsieur enserre des filles dans des gaines pour faire croire qu’elles sont pas grosse, terrifiée à l’idée que cet instrument de torture et d’immondice revienne à la mode, nous nous empressâmes de créer un groupe de lutte massive contre ce phénomène sur fesse-ton-bouc, joyeusement nommé « Contre William Carnimolla et son lobbying pro-gaine».
Tout ça pour en venir là : chère reprise, je tiens à te dire que le quatre janvier j’ai reçu un mail de William Carnimolla me demandant de retirer son nom du groupe, et ce même jour, j’ai donc envoyé bouler un gars télédiffusé sur M6 en deuxième partie de soirée.

Gloire à moi les enfants, je suis juste géniale, et grâce à ces quatre premiers jours de 2009 qui furent bien trop heureux pour être honnêtes, reprise tu ne m’auras pas, car je t’emmerde et la souffrance que tu infliges au reste de l’humanité ne fait que déraper sur ma génialissime personne.

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