dimanche, mars 08, 2009

Mes rêves c'est des blockbusters mais en mieux.

Cette nuit là j’étais un héros, un genre d’élu en devenir. Avec le physique du personnage principal de Final Fantasy VII, mais en brun. La grande classe. Il s’agissait de sauver une fille attaquée par des méchants pour des raisons qui m’étaient encore inconnues. Le combat était rude et violent avec des explosions. Mes grands pouvoirs psychiques me permettaient de projeter des wagons de trains tout tagués sur le méchant en question qui était une sorte de Transformers mais en mieux. Je saurais pas vous dire en quoi il était mieux, mis à part que moi je rêve de trucs qui ressemblent moins à des navets que Transformers.
Une fois la fille mise hors de danger, je me rendais compte qu’elle était plongée dans un genre de coma étrange, un coma provoqué par de grands pouvoirs qui me dépassaient un peu. Comme j’étais un héros humble, je dus me résoudre, pour sauver définitivement la fille, à faire appel à mon maître, incarné par la personne de Gandhi.
Pour atteindre Gandhi Sensei (car c’était son titre complet), je devais traverser une piscine. Sensei était allongé sur un transat de plastique, sur une ridicule serviette de plage, un peu à la manière nonchalante d’un Tortue Génial. De suite il comprit. Il m’annonça que la solution se trouvait en Enfer et que pour atteindre ledit Enfer, il devait passer par le fond de la piscine. Ni une, ni deux, il plongea et fonça. Une sensation de chaleur m’envahit, comme quand on fait pipi dans l’eau, sauf que je savais que c’était une chaleur cosmique et pas juste l’urine d’un enfant à la vessie encore mal maitrisée. L’eau commença à se teinter de noir, comme un immense bassin gagné par de l’encre de chine. Je savais qu’il fallait que je ferme les yeux, je hurlai la consigne aux baigneurs, et plaquai ma main sur les yeux de la fille, au cas où elle se réveillerait avant que mon maître ne revienne.
J’étais résolu à garder les paupières closes jusqu’à ce que Gandhi Sensei ne réintègre le monde des mortels avec les secrets de l’Enfer.

Sauf que mon frère m’a appelé à ce moment là et m’a réveillée. Adieu les secrets de l’Enfer. Léo si tu lis ceci, sache que tu as potentiellement gâché ma vie.

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